minage bitcoin oman

Le Fond souverain d’Oman investit dans le minage de Bitcoin

Le fond souverain d’Oman a investi dans le minage de bitcoin, ou plutôt dans Crusoe, une société qui exploite des machines ASIC pour sécuriser le réseau de la cryptomonnaie.

Cette nouvelle aura également des conséquences sur l’impact sur l’environnement minier, qui reste l’un des sujets brûlants dans le monde du bitcoin. Avec un coup dur porté par le Fond souverain d’Oman lui-même aux polémiques environnementalistes qui n’ont souvent rien de vrai.

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Pour faire simple, Crusoe, une société américaine basée à Denver, ouvrira des infrastructures minières à Oman et finira par utiliser le gaz qui se retrouvera dans les torchères. Une opération qui, comme on le sait, permettra également de réduire l’impact des opérations d’extraction du pétrole sur l’environnement. Une décision surprise qui commence par un investissement et qui pourrait déplacer un nombre intéressant d’opérations minières vers le Moyen-Orient.

Un geste qui pourrait indiquer ce que sera l’un des moyens de lutter contre ce type d’attaques sur le réseau Bitcoin, comme celle de Greenpeace dont nous avons entendu parler ces dernières semaines. Mais voyons ensemble ce qui se passe et comment le scénario du minage de bitcoin peut changer grâce à cet accord.

L’impact des crypto-monnaies sur le climat fait l’objet d’un nouvel examen minutieux

Les crypto-monnaies ont été critiquées pour leur forte consommation d’énergie et leur dépendance à l’égard de la combustion du gaz naturel. L’extraction de crypto-monnaies est considérée comme une activité à forte intensité énergétique et, dans la plupart des cas, des combustibles fossiles sont brûlés pour créer cette électricité, ce qui contribue au réchauffement de la planète.

L’utilisation de gaz de combustion pour l’extraction de crypto-monnaies a été considérée comme une solution gagnant-gagnant, c’est-à-dire que moins de gaz naturel est gaspillé et que l’extraction de crypto-monnaies ne brûle pas de combustibles fossiles supplémentaires.

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Certaines compagnies pétrolières et gazières, comme ExxonMobil, se sont associées à Crusoe Energy Systems Inc. pour transformer l’énergie gaspillée (gaz de torche) en électricité utilisée pour alimenter des milliers de mineurs de crypto-monnaies.

Cependant, le processus est sous contrôle environnemental. Certains experts du climat affirment que l’idée que Crusoe utilise du gaz qui serait autrement gaspillé n’annule pas le fait qu’il brûle des combustibles fossiles pour extraire de la crypto-monnaie.

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Les enjeux de l’investissement dans le minage de bitcoin par l’Oman

La première des nouvelles intéressantes en provenance d’Oman est l’engagement financier de ce petit mais riche pays dans l’exploitation minière du bitcoin. En effet, le fonds souverain aurait participé au tour de table d’avril en faveur de Crusoe, qui s’occupe donc de l’exploitation minière en récupérant ce qui serait perdu par le torchage des gaz dans les usines industrielles comme les raffineries de pétrole.

Bien que les termes et les proportions du financement ne soient pas clairs, il devrait en fait s’agir d’une somme importante, étant donné que Crusoe ouvrira un bureau dans le pays et, avec un calendrier qui n’est pas encore clair, activerait également des opérations minières, exploitant précisément ce gaz qui serait autrement dispersé.

Une avancée importante non seulement pour Crusoe, mais aussi pour Oman, qui tente désespérément de se conformer aux limites imposées par l’accord de Paris sur le climat. Ce qu’elle pourra faire plus facilement si les opérations minières menées dans le pays prennent effectivement des proportions importantes.

La reprise du torchage du gaz met à mal les discours des écologistes

Les discours des écologistes doivent certainement être pris au sérieux, à condition toutefois qu’ils aient quelque chose de concret à opposer au bitcoin et à son exploitation minière. Ce n’est pas le cas de la campagne « Change the code, not the Climate » de Greenpeace, qui au lieu de pousser à l’adoption plus large par les mineurs d’énergie provenant de sources renouvelables, a bel et bien décidé de proposer un passage absurde au PoS (La Proof of Stake est un protocole qui permet de valider les blocs, mais à la différence de la Proof of Work), passage qui marquerait un problème pour le bitcoin.

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Comme nous le supposions il y a encore quelque temps, les mineurs suivront leur propre chemin, toujours à la recherche d’une énergie moins chère. Les transitions que nous n’attendions qu’à moyen et long terme se déroulent au contraire déjà à un rythme rapide. Ce qui agacera peut-être ceux qui auraient préféré l’anéantissement du bitcoin plutôt que la solution à ce qu’ils considèrent comme son principal problème.

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