Michael Saylor défend la consommation du minage de bitcoin

Dans une journée qui sera dominée par le merge Ethereum qui vient de s’achever, il y a aussi de la place, bien sûr, pour parler de l’impact énergétique de la Proof of Work, qui est l’un des vecteurs d’attaque les plus courants, au niveau politique, contre le Bitcoin. Ce sujet sera abordé tout au long du mois.

Un sujet qui, comme nous l’avons dit plus d’une fois, est en fait largement exagéré et n’est presque jamais traité avec le niveau de sérieux que le problème mérite. Cette situation a également rendu furieux Michael Saylor, qui reste l’un des investisseurs les plus importants au monde dans le domaine du bitcoin. Et qui est aussi depuis longtemps à l’origine du Conseil qui incite le bitcoin à se tourner vers des formes d’énergie plus vertes.

C’est une défense du bitcoin qui contribuera à la normalisation de la crypto-monnaie et qui devrait être bénéfique en termes de discours public. Une normalisation qui aura, malgré tout, des impacts bénéfiques pour le Bitcoin à court et à long terme.

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Michael Saylor plaide en faveur du marché grand public du bitcoin

Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, soit parce que sa société est très exposée au bitcoin, soit parce que la discussion sur la consommation de $BTC pour l’exploitation minière prend trop souvent des tonalités proches de la démence, avec des agendas de tiers qui voudraient toujours représenter un monde qui n’existe pas en réalité, afin de sortir de la gaudriole ce redoutable concurrent du système monétaire traditionnel, contrôlé politiquement, il est plus que raisonnable qu’il le fasse…

Les attaques contre l’énergie font partie des vecteurs d’attaque les plus populaires, elles ont proliféré même au moment de le merge Ethereum. Cela s’explique par le fait que le bitcoin est toujours passionnément (et brillamment) lié à sa Proof of Work. Et avec Michael Saylor, qui, au plus fort de la folie et des doubles standards des conversations publiques, a pensé que ce serait une bonne idée de publier quelque chose, d’abord via son compte Twitter, puis avec un post sur son propre site web.

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“En raison de la grande quantité de propagande et de fausses informations qui circulent ces derniers temps, il m’a semblé essentiel de dire la réalité concernant le minage de bitcoins et son impact sur l’environnement.

Le site officiel du magnat contient un long essai qui traite du lien complexe entre le bitcoin et la consommation d’énergie. Certaines des questions soulevées dans cet article sont fascinantes, mais d’autres ne sont pas aussi convaincantes.

Le type d’énergie utilisé par le bitcoin

Bitcoin utiliserait une énergie supplémentaire, dans des endroits où il n’y a pas de demande concurrentielle de ressources, et à des moments de la journée où personne d’autre n’utilise l’énergie qui serait utilisée. Cette remarque n’est que trop vraie pour la majorité des activités minières de niveau industriel, qui représentent actuellement une part très importante de l’ensemble du secteur. C’est un aspect important que de nombreuses personnes, notamment celles qui critiquent le bitcoin, ne semblent pas avoir pleinement apprécié.

Bitcoin en comparaison avec plusieurs autres industries

Le bitcoin se transforme rapidement en un secteur soucieux de l’environnement. Selon les données compilées par Michael Saylor, plus de 60 % de l’énergie consommée est déjà renouvelable ou écologique. Aucun autre secteur ne peut se vanter d’avoir des pourcentages aussi élevés. De plus, au fil du temps, le réseau Bitcoin deviendra de plus en plus résilient dans ce domaine particulier. Il est difficile de réfuter cette affirmation en utilisant les preuves actuellement disponibles, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles les opposants à l’exploitation minière du bitcoin évitent de l’évoquer dans les conversations.

Le bitcoin crée de la valeur, plus que ce qu’il dépense en énergie

Il s’agit probablement de l’argument le plus glissant que Michael Saylor ait utilisé dans son argumentation. Et nous allons faire un effort pour clarifier son raisonnement. Saylor soutient que la valeur générée par le bitcoin est supérieure à la quantité d’énergie qu’il utilise. Et le fait qu’il y ait des mineurs qui achètent de l’électricité et l’utilisent pour maintenir le réseau Bitcoin est une preuve suffisante pour démontrer ce point.

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Cependant, il y a un autre aspect de ce point qui doit être discuté, et c’est le fait qu’admettre l’existence de ce type de comparaison revient à jouer un jeu qui a été mis en place par d’autres personnes, en particulier celles qui veulent une justification pour des niveaux aussi élevés de consommation d’énergie. Au moins, beaucoup de ceux qui vous écrivent sont d’avis que la réaction la plus sensée serait d’affirmer qu’il n’est dans l’intérêt de personne, sauf dans celui de ceux qui paient cette énergie, de déterminer comment elle est utilisée. Si l’on se bat sur ce terrain également, on choisit d’argumenter dans le cadre des paramètres qui ont été établis par d’autres. Non, les mineurs n’ont pas à justifier quoi que ce soit à qui que ce soit, du moins pas tant qu’ils paient eux-mêmes l’énergie qu’ils consomment. Ils sont exemptés de cette obligation.

Une question litigieuse sur le bitcoin qui ne disparaîtra pas

Il ne fait aucun doute que cette question restera litigieuse, notamment à la lumière de la transition d’Ethereum vers la Proof of Stake et des efforts de sensibilisation d’organisations comme Greenpeace à cet égard.

Nous invitons ceux qui souhaitent prendre part à la discussion à se former et à s’engager dans un discours de fond. Les arguments avancés par Michael Saylor sont les meilleurs, car ils sont étayés par des preuves et des recherches scientifiques.

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