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« Il n’y a pas assez de bitcoin pour satisfaire la demande ».

Le bitcoin aide à lutter contre les plaintes inflationnistes, repose sur des bases consensuelles, mais commence à manquer. L’Echo des opinions.

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BitcLe bitcoin à la rescousse : l’actif de protection contre l’inflation n° 1

Dans le milieu de la cryptographie, le bitcoin est considéré comme le premier recours lorsqu’il s’agit de se protéger contre une hausse de l’inflation. Et avoir une bonne protection contre l’inflation semble aujourd’hui plus important que jamais. Ainsi, le taux d’inflation a atteint 7,3 % le 30 mars. Si l’on suit les théories de l’entrepreneur américain Ray Dalio, telles qu’il les expose dans « Principles for Dealing with the Changigng World Order », des actifs comme le bitcoin sont parfaitement adaptés pour absorber les dollars américains et les billets d’euros imprimés parfois de manière arbitraire.

En effet, en tant que système monétaire décentralisé, le bitcoin représente une contre-proposition aux monnaies fiduciaires. Le stock maximal est limité à 21 millions d’unités, qui sont jetées sur le marché au fur et à mesure. Avec le temps, l’approvisionnement devient de plus en plus rare et chacun peut vérifier à tout moment combien de bitcoins sont en circulation et combien il en reste.

Michael Saylor, fan de crypto au premier degré, PDG de MicroStrategy et invité régulier de l’Echo de l’Opinion, est amené à dire ce qui suit :

Si tu as l’impression que l’inflation te vole, Bitcoin te rendra ton argent.

Michael Saylor

« Proof of Work … fonctionne. Nous n’avons pas besoin de le changer ».

Depuis que Satoshi s’est frayé un chemin jusqu’à l’attention du public, le sujet est devenu récurrent : la consommation d’énergie et l’impact environnemental qui en découle. Cela a conduit Greenpeace à demander, la semaine dernière, le passage du bitcoin à la preuve d’enjeu (PoS). Cette idée a reçu le soutien de Chris Larsen, cofondateur et président de Ripple.

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Au sein de la communauté Bitcoin, de telles propositions se heurtent bien sûr à des vents contraires. Car la preuve d’enjeu se distingue fondamentalement de la preuve de travail, le PoS donne aux grands détenteurs d’enjeux beaucoup plus de pouvoir dans le réseau, ce qui fait partie des critiques.

Dan Held résume cette ligne d’argumentation comme suit :

Proof of Work… fonctionne. Nous n’avons pas besoin de le changer.

Dan Held

« Il n’y a pas assez de bitcoin pour répondre à la demande »

Le projet cryptographique Terra, autour du jeton Luna, a commencé la semaine dernière à augmenter massivement ses propres réserves de bitcoins. Le projet est ainsi devenu le troisième plus grand hodler après Tesla et MicroStrategy. L’objectif du CEO Do Kwon : investir 10 milliards de dollars US dans le BTC afin de sécuriser le réseau.

Anthony Pompliano voit ici un conflit avec le stock de BTC. Celui-ci pourrait ne pas suffire pour répondre à la forte demande de Terra.

On estime que Terra achète 300 % du stock de bitcoins qui s’ajoute chaque jour. Il n’y a tout simplement pas assez de bitcoins en stock pour répondre à cette demande.

Anthony Pompliano

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